Paroisse protestante de Sélestat

Bienvenue sur www.martinbucer.org

eglise.jpgCe site a pour objectif de vous présenter la Paroisse Protestante de Sélestat. Vous y trouverez des informations pratiques et toute l'actualité concernant la vie et l'histoire de la Paroisse Protestante de Sélestat (UEPAL), ville natale de Martin Bucer en Centre-Alsace.

Nous vous souhaitons une bonne visite sur www.martinbucer.org.

 

 

Le site de la paroisse de Sundhouse-Marckolsheim : http://eglisedesundhouse.wix.com/paroisse

 logo-uepal.png

Bloc-notes

  • Carnaval Saint-Valentin : Prédication en rimes

    Prédication en rimes

    Dimanche 14 février 2021

    Estomihi/Saint-Valentin

    Esaïe 58,1-14 : le jeûne qui plaît à Dieu

     

    Que vous soient données

    La grâce et la paix

    De la part du Père

    Du Christ, notre Seigneur !

     

    Nous sommes dimanche de carnaval –

    Au moins le paraît-il –

    Mais du bal masqué en ville

    On n’a gardé que les masques et viré le bal.

     

    Les Machores renoncent à défiler

    Et à réclamer les clés de Sélestat.

    La fête ne déroule que chez les bouchers

    Qui livrent les Narreklepfer sur un plat.

     

    Pas de prince et de princesse, pas de miss du Ried.

    Car la reine et la maîtresse, cette année est la COVID !

     

    Si la Fasnet vous manque, venez donc au culte !

    On ne vous y demandera pas la dîme,

    On vous y délivrera sans tumulte

    Une jolie prédication en rimes !

     

    Jusqu’à mardi, on mange gras

    On se livre aux excès ;

    On mange, on danse, on boit

    De la bière, la java, des beignets !

     

    Et après, je vous le jure,

    Je deviens un ange

    Je me serrerai la ceinture

    Sûr que je me range.

     

    Cette année, ce sera facile.

    Il n’y a point de distractions :

    On n’arrête pas de se faire d’la bile

    Avec toutes ces restrictions.

     

    Avec tous ces confinements,

    cons finis on terminera

    On ne dansera pas le cancan

    On n’ira même pas au cinéma.

     

    Et si un petit feu couvait encore

    Si un peu d’amour, un sentiment un tant soit peu

    Faisaient mine de vouloir éclore

    Bim ! on l’étouffe avec le couvre-feu.

     

    Valentin ne semble pas être le saint

    A qui actuellement se vouer

    Les croyances à la science ont passé la main :

    Le sort, pourra-t-elle l’amadouer ?

     

    Nous guettons tout signe favorable

    De la part de Pfizer et Moderna.

    Pour nous guérir, êtes-vous capables ?

    Délivrez-nous, Sainte Astra Zénéca !

     

    Les yeux rivés sur les courbes

    Ça en devient obscène

    L’épidémiologie se lit même dans la bourbe

    Des eaux usées du Rhin et de la Seine.

     

    Promis, juré, pas besoin des saints

    Pas de pénitence, pas de prières,

    Il suffit de croire dans les vaccins,

    Et recommence la vie pépère !

     

    Après tant d’errances, ça y est :

    Le gouvernement a un plan.

    D’ici l’été tout est fin prêt.

    Pourront rouvrir les bars et restaurants !

     

    Pourront rouvrir toutes les frontières

    Les remontées mécaniques

    Même si en été on ne saura pas qu’en faire

    Mais ce n’est qu’un détail technique.

     

    Cet été, tout rentrera dans l’ordre

    Tout redeviendra comme avant

    Vous ne nous en ferez pas démordre.

    Las ! c’était sans compter avec les variants.

     

    Un virus, ça n’a beau pas réfléchir,

    C’est tout de même assez fut’-fut’

    Et quand la courbe veut bien fléchir,

    Le voilà qui change et mute.

     

    Ô Dieu, pourquoi point tu ne nous écoutes ?

    Où avons-nous donc mal agi ?

    Est-ce faute d’avoir dénigré le marseillais Raoult ?

    Ou eut-il fallu que mieux on prie ?

     

    L’erreur réside-t-elle dans nos rites ?

    Dans nos masques, nos ablutions ?

    Les consignes sont-elles mal écrites ?

    Faut-il plus de distanciation ?

     

    Le problème, le vrai, il est ailleurs –

    Que dans le prolongement d’une heure

    du couvre-feu, que dans le sacrifice,

    Tant qu’il reste un artifice.

     

    Chacune de nos nombreuses mesures

    Ne reste qu’un pauvre leurre

    Car aucune de ces postures

    N’arrive à changer nos cœurs.

     

    Le problème avec beaucoup de scientifiques

    Qui sont aujourd’hui si haut en cour

    C’est qu’ils préconisent des techniques

    Et en oublient … l’amour

     

    Ne pas fréquenter ses anciens,

    Les confiner en chambre

    Les isole du virus, certes, et ça c’est bien,

    Mais traite-t-on ainsi ses membres ?

     

    L’intention se trahit dans les mots,

    La langue est chirurgicale,

    On voit bien qu’on a tout faux

    Quand on prescrit la distanciation « sociale ».

     

    Mais gare à celle ou à celui

    Qui seulement pense à soigner son langage

    Sans prendre grand soin aussi

    De la vie, de l’âme, de la jeunesse et de l’âge.

     

    Dès qu’augmente le degré de la peur,

    Sont éprouvées nos convictions,

    Sont sondées les valeurs

    Qui fondent la cohabitation.

     

    Dans notre for intérieur

    Qu’est-ce qui préside ?

    Sauver sa peau ou être solidaires,

    Le souci sincère ou la pensée perfide.

     

    D’aucuns même prospèrent

    Sur le dos d’autrui,

    Profitent du malheur

    Pour faire plus de profit.

     

    Même « l’amour » n’y échappe point,

    Et vous le savez bien,

    Lorsqu’on fait autant de foin

    De la fameuse Saint Valentin.

     

    Quand Valentin cherche sa Valentine,

    Ça n’a généralement rien de saint,

    Il s’agit seulement d’une soirée coquine,

    D’une histoire sans lendemain.

     

    Et si, mes chers amis, et si,

    En cette crise l’occasion était belle,

    De nous rendre compte et de faire fi

    De notre pauvreté spirituelle ?

     

    Ce serait une chouette attitude.

    Prendre conscience est le début

    D’une grande béatitude

    Promise aux pauvres en esprit !

     

    Et si, après ce carnaval de pacotille,

    Après cette galanterie un peu blême,

    Nous aiguisions nos papilles

    En faisant carême ?

     

    Puisqu’en cette épidémie

    On a perdu goût et l’odorat,

    Soyons fous, relevons le défi

    D’alléger nos plats !

     

    Puisque, déjà, on est restreints

    Apprenons quels sont nos besoins

    Car en restant à jeun,

    C’est notre âme qui revient de loin.

     

    Jeûner, quelle pratique désuète,

    Me direz-vous assurément,

    Mais ce n’est pas une simple diète,

    Une technique d’amaigrissement.

     

    Il s’agit de se rendre à l’évidence

    Que ce qu’on croyait essentiel

    En en faisant abstinence

    Se révèle superficiel.

     

    Que qui ne nourrit que le corps,

    Souvent néglige l’âme

    Qui dans la graisse s’endort

    Et devient infame.

     

    Et voilà que jeûner réveille le goût

    Des autres et de la vie

    Ça fortifie ce qui est mou

    Et chasse la mesquinerie.

     

    Le carême peut ouvrir les yeux,

    Sur le printemps qui éclot,

    Finit par rendre généreux

    L’obnubilé de son égo.

     

    Alors se réinvente le partage

    Est décuplée la créativité

    La liberté est l’apanage

    De ceux qui la conjuguent avec la solidarité.

     

    Car qui prend l’habitude le dimanche

    De ne laisser parler que son cœur

    D’oublier le calcul et les effets de manche,

    Au quotidien devient meilleur.

     

    Il soigne ses relations

    Ne se laisse pas guider par la peur

    Crée des liens, construit des ponts

    Entre frères et sœurs.

     

    Et c’est comme ça qu’Esaïe

    Dessine un autre monde,

    Nous propose un beau pays

    A la paix profonde.

     

    Où les chemins sont aplanés

    Pour entretenir les liens précieux

    Où les brèches sont réparées

    Pour ne laisser percer que les couleurs des cieux.

     

    Pour ce monde, je dis chiche !

    Essayons le jeûne,

    Plus de calcul ni de triche,

    Pour un coup de jeune.

     

    La paix promise n’est désuète

    Que pour qui est mort.

    Moi, je vous la souhaite

    Qu’elle vous conduise à bon port !

     

    Elle dépasse l’intelligence

    Mais rend intelligent !

    Aujourd’hui qu’elle ensemence

    Nos cœurs souvent si lents !

     

    Et si ce discours vous a ému,

    Qu’il provoque une réaction en chaîne,

    Montrez-le qu’il vous a plu,

    En disant Helau et … Amen.

     

    Jürgen Grauling 2021

  • Elections au Conseil Presbytéral jusqu'au 7 février

    Elections au Conseil Presbytéral

    Je vote

    Bonjour à toutes tous,

    les élections au Conseil Presbytéral se déroulent jusqu'au 7 février 2021, par vote de correspondance.

    Votre vote doit arriver impérativement pour le 6 février dans la boîte aux lettres de la paroisse ou au culte du 31/1 ou vous pouvez encore déposer votre lettre le 7 février à l'occasion des deux cultes (allemand et français).

    5 candidats sont à élire pour des mandats de 6 ans, soit la moitié du CP à renouveler. 

    Découvrez en pièce jointe les candidats et les modalités de vote :

    Les candidats declares2021les-candidats-declares2021.pdf (274.85 Ko)

    Bulletinelectionscp2021bulletinelectionscp2021.docx (25.53 Ko)

Voir tous les billets du bloc-notes : http://www.martinbucer.org/blog/

Evénements à venir

Aucun évènement à afficher.